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26 février 0 h 30

<Je suis réveillé par le capitaine, il est urgent de guider des renforts vers la côte du Poivre>. La 37^ème division est épuisée et ses pertes sont importantes. <Je guide un bataillon de la 39^ème, les hommes me marchent sur les talons tellement ils sont pressés d'en découdre>. L'enjeu est d'importance, si la crête de Froideterre tombe, Verdun n'est plus loin. Heureusement, l'artillerie Française campée sur la rive gauche de la Meuse est active et précise, l'ennemi est pris de côté. <Quand nous approchons du front, la terre tremble tellement le matraquage est terrible>. L'étreinte ennemie sur les ouvrages de Froideterre et de Thiaumont est moins forte, le village de Douamont, tenu par des zouaves et des tirailleurs résiste. <Plus tard, nous avons appris que les Allemands avaient tenté une ruse en se coiffant de casques Français>. Ruse éventée, et les « farceurs » furent anéantis. Il se racontait dans les tranchées que les boches ayant des têtes bien plus grosses celles  des Français, ils avaient été tout de suite repérés. <Ils étaient ridicules avec nos petits casques>.Pétain entreprend la création de tranchées arrières reliant les différents points stratégiques, une division est affectée à ces travaux. <Seulement le chantier est sans cesse pilonné>. En même temps, il fait exécuter une remise en état de la route de Bar-le-Duc. <Ces travaux occupent plusieurs unités combattantes et le Génie, ils sont en moins sur le front>