Verdun 11.03.1916
11 mars.
<Avant de partir, je vais voir Marcel à l’hôpital, sa jambe est tout de même mal en point et le toubib craint la gangrène et l’amputation. Je suis désolé mais mon camarade me remonte le moral, il me dit qu’avec une patte en moins, il sera en retraite pour le restant de ces jours, et avec une pension>. Paulin profite d’un convoi qui descend vers Bar mais le voyage est long, les huit derniers kilomètres sont fait à pied. <Quel contraste, dans le petit village, c’est le calme, loin des bruits du canon>. Tout de même les hommes valides manquent et de nombreux réfugiés s’y trouvent. <Dont une famille de Fleury qui me demande comment se porte leur village, je fais un pieux mensonge, disant qu’il n'est pas trop touché>.
Fin du récit, mais la bataille dure encore plusieurs semaines, avec plus ou moins d’intensité.
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