Une faute vénielle
Une faute vénielle
Augmentez mes tourments, faites languir mon âme,
Je vous avais prouvé mon amour infini,
Vous avez jugé bon que j’étais un infâme,
Pour avoir invité Marilou dans mon lit.
Mais vous m’avez poussé, vous êtes la coupable,
En me privant de vous durant trois longues nuits,
Abstinence cruelle à mes yeux détestable,
Pourtant vous le savez, ascète je ne suis.
Et puis la demoiselle avait soif de tendresse,
Privée depuis longtemps de la moindre caresse,
J’ai eu de la pitié, respectant son désir.
Veuillez me pardonner cette faute vénielle,
Je n’ai pensé qu’à vous au moment du plaisir,
Posez la question à votre sœur jumelle.
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