Vauquois (2)
Vauquois (2)
Durant décembre et janvier, le secteur de Vauquois connait une relative accalmie, les artilleries sont tout de même actives, d’un côté et de l’autre. Mais la plus forte activité s’effectue sous terre, des galeries sont creusées sous la butte et bourrées d’explosif. Le 17 février 1915, les canons français augmentent sérieusement la cadence, en plus des 75, les 155 et les 270 arrosent copieusement les positions ennemies. Trois mines sont mises à feu, une seul explose, malheureusement elle provoque une avalanche de pierres sur les Français prêts à s’élancer à l’assaut. Malgré cet accident, les hommes gravissent les échelles et montent sur les pentes. La musique du 31ème régiment d’infanterie, regroupée sur le Mamelon Blanc joue la Marseillaise. L’ennemi prend les musiciens pour cible, plusieurs tombent mais les autres continuent à jouer pendant que les fantassins progressent. Un colonel est mortellement blessé alors que les premières compagnies entrent à la charge dans Vauquois et atteignent les ruines de l’église. Ce gain de terrain est plutôt négatif car les canons allemands situés en retrait envoient des tonnes d’obus sur le site. Les pertes sont lourdes et l’ordre est donné de se retirer sur les pentes afin de préparer un nouvel assaut. Le but est de déloger l’ennemi du secteur et de le repousser vers le nord. Des grands travaux de fortification sont prévus dont des abris enterrés pour se protéger des obus.
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