Minuit vient de sonner
Minuit vient de sonner
Minuit vient de sonner à l’horloge du temps
Douze coups répétés de notes surannées
C’est l’hiver à présent, qu’il est loin le printemps
Au rayon souvenirs de mes jeunes années
Qu’il est loin le printemps qui ravissait mon cœur
Le temps de l’espérance et celui des cerises
Des dimanches de mai, des jeunes filles en fleur
De ces flirts innocents derrière les églises
Le temps de la rumba et celui du muguet
Des cinés de quartier et des fêtes foraines
Des balades à pied à travers la forêt
Des courses à vélo sur les routes de plaines
Qu’il est loin le printemps de mon premier amour
Caché comme un secret au fond de ma mémoire
Qu’il est loin le chagrin que je croyais toujours
Disparu dans le vent, oublié de l’histoire
C’est l’hiver à présent, pas la morte saison
Le feu flambe encor au profond de mon être
Tant que je tiens debout et que j’ai ma raison
Je reste sur le pont avant de disparaître
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