Par delà les coteaux
Par delà les coteaux
Par delà les coteaux, bien loin de la folie
Je retrouve un décor imprimé dans mon cœur
Celui de mes vacances au printemps de ma vie
Quand au mois de juillet j’en goutais le bonheur
Des champs et des forêts, la paisible rivière
Le village caché dans le creux d’un vallon
Des chemins embaumés où filtre la lumière
Où butinent de pair l’abeille et le bourdon
Un pont sans parapet à l’entrée vous accueille
Les rues sont des couloirs bordés par les maisons
Un canal asséché de temps en temps recueille
Les eaux tombées du ciel durant toutes saisons
Dans ce lieu discret les mœurs sont immuables
Rien ne trouble la paix des quelques habitants
Les nombreuses fontaines aux eaux claires et potables
Abreuvent les chevaux les vaches et les passants
Je jappement d’un chien, un pigeon qui roucoule
Et des caquètements venus d’un poulailler
Où vient de pondre un œuf une bruyante poule
Que j’adore écouter tous ces bruits familiers
Je reviendrai encor aux vacances prochaines
Reprendre des couleurs dans ce hameau perdu
Où j’avais du bonheur dans les années lointaines
Où je suis reconnu, toujours le bienvenu
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