Loin des vergers
Loin des vergers
Loin des jardins aux arbres séculaires
Loin des forêts aux chênes vigoureux
Loin des vergers aux fruits tentaculaires
L’homme ne peut être heureux
Auprès des lacs, des ruisseaux, des rivières
Au pied des monts au sommet enneigé
Dans la douceur de discrètes clairières
L’homme se sent protégé
Dans le souffle du vent, sous ses caresses
Et à l’écoute du chant des oiseaux
Dans le parfum des fleurs, de leurs ivresses
L’homme n’est plus un robot
Sans l’océan à l’eau noire et profonde
Sans le désert où il peut respirer
Sans le ciel bleu qui recouvre le monde
L’homme ne peut prospérer
Sous les étoiles la nuit éclairées
Sous le soleil et ses rayons ardents
Dans le matin et ses fraîches rosées
L’homme devient un géant
Et sans l’amour, la joie et l’espérance
Sans l’amitié, les sourires et la foi
Sans les plaisirs occultant la souffrance
L’homme ne peut être roi
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