Les accents...tués
Les faux-Français
On connaissait les faux-papiers, les faux-fuyants, les faux-jetons, les faux-frères, les faux-culs et autres faux-bonds, il faut ajouter maintenant les faux-Français. Nous avons demandé à Henry de Touet-Derien, écrivain et membre éminent de l’Académie des Lettres de Sotteville-les-Chouans de nous donner la définition exacte de ce mot composé. Après de profondes recherches étymologiques et des réflexions, l’auteur de « Vingt mille œufs sous ma mère » nous a remis ses conclusions contenues dans un dossier de cent trente kilos… sans les chemises. Il ressort de ce travail titanesque que le faux-Français serait celui qui a un accent. <Comme étranger, émigré, immigré, allogène…), nous explique M. de Touet-Derien. <Mais alors, ils sont nombreux ceux qui ont un accent, les fatigués, les énervés et bien d’autres>, avons-nous fait remarquer. <Oui, également les râleurs, les mécontents, les dépités, bien entendu sont plus faux que faux ceux qui ont trois accents, comme les hébéphrènes, voire quatre comme les dégénérés>. Ne connaissant pas de hébéphrène, et avant que le savant nous entraîne dans un domaine qui dépasse nos compétences, nous avons posé la question à l’envers, nous vous livrons la réponse sans modifier un mot : <Les vrais Français sont intelligents, grands et forts, virils et dynamiques, entreprenants et ambitieux> Mais il y a aussi des ignares, des nullards et des connards, aucun accent sur ces adjectifs, nous avons mis l’accent sur un problème crucial.
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