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Il était le plus grand, il était le plus fort,

Et chacun s’inclinait devant ce fier monarque,

Celui qui résistait était un homme mort,

Il ne supportait pas une simple remarque.

Il détenait ainsi le pouvoir absolu,

Régnant sur un pays sans le moindre partage,

Mais parmi ses sujets, certains auraient voulu,

Un peu de liberté et même davantage.

Puis le temps a passé, le roi s’affaiblissait,

Sa puissance d’antan n’était plus qu’une image,

Il était moins mordant, son esprit s’émoussait,

Cela se ressentait dans son proche entourage.

Alors ses courtisans se changèrent en loups,

Profitant à loisir de sa grande faiblesse,

Chacun lui assénait de plus en plus coups,

De le faire souffrir, ils n’avaient pas de cesse.

Servantes et valets lui jetaient des cailloux,

Et puis tous les manants lui donnaient des bourrades,

Le potentat déchu était sur les genoux,

Il payait chèrement ses cruelles brimades.