Le paysan
Le paysan
Ses mains, ses grosses mains calleuses
Sont les témoins de son travail,
Labour de terres argileuses,
Soins attentifs à son bétail.
Sa vie elle est dans ce village,
Ici, vécurent ses anciens,
Toujours le même paysage,
Pour tous ces valeureux terriens.
Ses souliers collent à la glaise,
Il est tributaire du temps,
Par les grands froids ou la fournaise,
Il est au milieu de ses champs.
Son inamovible casquette,
Ne s’abandonne qu’au coucher,
A carreaux est sa chemisette,
Il ne craint pas de la tacher.
A la bouche une cigarette,
Qu’il doit sans cesse rallumer,
Et sur son dos une musette,
Avec son vin et son goûter.
Que de rides sur son visage,
Des sillons tracés par les ans
On ne sait pas vraiment son âge,
Cinquante ou soixante printemps.
Que de bons sens et de justesse,
Il exprime dans ses propos,
C’est un homme plein de sagesse,
Qui doucement courbe le dos.
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