Toute une vie
Toute une vie
Dans le grand tourbillon d’un monde dangereux,
Je poursuis mon chemin jusqu’au bout du voyage,
Facile ou malaisé, quelque fois poussiéreux,
Traversant les saisons sans souci de l’orage.
Il s’est ouvert à moi il y a bien longtemps,
Il était agréable au temps de mon enfance,
Ce n’était qu’un sentier dans les bois et les champs,
Eloigné des ennuis, de la moindre souffrance.
J’avançais doucement, marchant vers l’horizon,
J’arrivais sur un pont, c’était l’adolescence,
Le chemin s’éloignait de ma jolie maison,
Je perdais ma candeur, j’oubliais mon enfance.
Et sans me retourner, je gravissais des monts,
Traversais des déserts, des forêts enchantées,
Je rencontrais des saints, des fous et des démons,
Des femmes de vertu et d’autres tourmentées.
Après un long parcours sans jamais respirer,
J’ai freiné mes élans, j’ai changé mon allure,
Profitant du soleil, je m’en vais admirer,
Les réelles beautés que m’offre la nature.
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