La Vague et le Rocher
La Vague et le Rocher
La vague caressait doucement le rocher
Au passage laissant la trace d’un baiser
Sous le calme zéphyr, elle était frémissante
Clapotant de plaisir et de mousse écumante
Le rocher adorait autant de volupté
Et son cœur de granit en était chaviré
Une douce chaleur lui montait à la tête
Il aurait tant aimé que continue la fête
Mais le vent s’est levé réveillant les démons
La vague est en courroux et dans la déraison
Balaye le rocher de gifles furieuses
Se retire et revient, irascible, rageuse
Le rocher malmené s’arque boute et tient bon
Il est habitué à de telles façons
Il attend patiemment que sa plus chère amie
Redevienne tranquille au cours d’une accalmie
Il arrive parfois que l’on soit confronté
A la mauvaise humeur d’un proche remonté
Gardons notre sang-froid, laissons passer l’orage
Le soleil parviendra à chasser le nuage
C.C.
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