Fausse route
Fausse route
Mais calmez-vous monsieur, vous avez de la fièvre,
Ne vous agitez point, prenez de la genièvre,
D’ainsi vous emporter peut user votre cœur,
Réfrénez vos élans, oubliez la rancœur.
De fin discernement, votre âme est dépourvue,
Vous n’avez pas de nez et une courte vue,
Je peux vous conseiller de prendre du repos,
D’aller vous allonger et plutôt sur le dos,
Votre esprit torturé a besoin d’une sieste,
Sinon vous connaitrez un lendemain funeste.
Réfléchissez un peu, vous n’êtes pas un sot,
Vous avez mis les pieds dans le même sabot ;
Vos maîtres à penser abusent des crédules,
Ils ne sont que venins, serpents et tarentules;
Vous suivez bêtement le troupeau de moutons,
Vers la gueule d’un loup aux appétits gloutons.
Quittez l’étroit chemin qui conduit à l’abime,
De ces individus vous serez la victime,
Ouvrez enfin les yeux, regardez le soleil,
Il est toujours présent le matin au réveil.
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