Criez, pleurez...
Criez, pleurez…
Tournez, tournez petits manèges,
Vous n’êtes que chevaux de bois,
Vous n’aurez pas les privilèges,
Qu’ont les présidents et les rois.
Criez, criez gens d’infortune,
Qui peut entendre votre voix,
Vous aurez droit chacun, chacune,
A porter une lourde croix.
Courez, courez dans les campagnes,
Entassez-vous dans les cités,
Montez au sommet des montagnes,
D’où vous serez précipités.
Pleurez, pleurez gens de misère,
Qui viendra vous prendre la main,
Si vous vous mettez en colère,
Vous rencontrez le dédain.
Mourez, mourez pauvres minables,
A la lumière des lampions,
Sous les coups de bourreaux implacables
Pour qui vous n’êtes que des pions.
Retour aux articles de la catégorie Poèmes -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 10 autres membres