Verdun 08.03.1916
8 mars
Après une relative accalmie sur la rive droite, de nouvelles attaques affectent le secteur du fort de Douamont, les Allemands veulent dégager les petites crêtes car l’artillerie française est bien placée pour canarder leurs lignes et les voies d’accès. <Je devais monter des hommes vers le village de Vaux, mais Marcel tient à me remplacer>. Grand-père se souvenait de ces hommes car ils formaient un groupe hétéroclite. <Des noirs, des Algériens et même des Indochinois>. Parti à six heures, Marcel n’est pas encore redescendu à midi. <Il revient dans l’après-midi, sur un brancard, blessé à une jambe, heureusement plus de peur que de mal, sinon je m’en serais voulu de l’avoir laissé partir à ma place>.
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