Sous un ciel endormi
Sous un ciel endormi
Sous un ciel endormi où même les nuages
Ne savent plus bouger en l’absence de vent
Se morfondent d’ennui de jolis paysages
Oubliés des humains depuis bien trop longtemps
C’est ici bien cachée une claire fontaine
Qui donnera naissance à un petit ruisseau
Qui rejoint en aval au début de la plaine
La paisible rivière en lui offrant son eau
Niché dans un vallon, un tout petit village
Aux toits de tuile rouge, au modeste clocher
Plus loin à l’horizon, ce n’est pas un mirage
Un verdoyant coteau recouvert d’un verger
Ce sont d’anciens jardins, abandonnés, en friche
Où poussent des orties, des prêles, des chardons
On devine pourtant une terre bien riche
Où croissaient à loisir légumes, potirons
Les gens s’en sont allés, s’entasser dans les villes
Dans les gaz et le bruit, macadam et béton
Loin de cette campagne aux endroits si tranquilles
Sans le chant des oiseaux et la rose en bouton
C.C.
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