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Quel auteur se cache ?

C’est vrai, j’aime Paris d’une amitié malsaine,

Prisonnier d’un bureau, je cherche le plaisir,

J’aime baguenauder sur les bords de la Seine,

Surtout les soirs d’été que me vient le désir.

 

Je préfère pourtant quelques endroits champêtres,

Où les oiseaux blessés se cachent pour mourir,

Pour oublier la rue où la folie des êtres,

Les rendent trop nerveux, les poussent à courir.

 

Mais je sais que l’attente est un cruel supplice,

Et que chaque semaine a un seul samedi,

Je voudrais qu’ici-bas s’applique la justice,

Et que soient supprimés  le lundi, le mardi.

 

Le chemin est ardu et longue est cette allée,

De même que Rousseau jadis fondait en pleurs,

En voyant un jardin sans la moindre orchidée,

Je me crois en exil en l’absence de fleurs.

 

Un rêve de bonheur qui souvent m’accompagne,

Comme un petit bourgeois qui croit toujours aux dieux,

Je suis sur un chemin menant à la campagne,

Derrière l’horizon, berceau de mes aïeux.

 

 

 

 

 

 



13/05/2011
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