Ô Mage!
Ô mage !
Ô mage ! Ô grand sorcier !
Tu joues la comédie,
Je ne suis subjugué par ta
démagogie,
Depuis la nuit des temps,
d’illustres orateurs,
Ne savent que tromper les
pauvres auditeurs.
Tes mots qu’avec vigueur tu
lances en rafale,
Ces mots sont aussi creux
qu’une fosse abyssale,
Tant de fois employés
qu’ils ne disent plus rien,
Tant de fois répétés qu’ils
ne sonnent pas bien.
Ô fatigants sermons
pénibles à comprendre,
Diatribes, verdicts
ennuyeux à entendre,
Discours vides de sens que
nous devons subir,
Boniments et propos qui ne
font qu’endormir.
Faut-il de ton désir en
payer la facture,
Mourir à petit feu,
supporter la torture,
Ton but est clair et net il
est bien évident,
Tu veux par-dessus tout
devenir président.
Et ton immense orgueil qui te
donne des ailes,
Fait fi de nos besoins, de
nos envies réelles,
Tu promets le bonheur mais
en pensant à toi,
Tu vas vite oublier ta
profession de foi.
Parle tant que tu veux, se
bouchent nos oreilles,
Nous n’avons jamais cru à
tes monts et merveilles,
Nous t’avons vu venir avec
tes gros sabots,
Pour devenir un clown, te
manquent les grelots.
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