Ô ce chien !
Ô ce chien !
Ô rage ! Ô ces clébards ! Ô crottes dégoûtantes
Ai-je donc mérité ces odeurs si gênantes
Et ne suis-je poli avec tous mes voisins
Pour que leurs canidés emmerdent mon jardin
Ces chiens qui chaque jour me cassent les oreilles
Surtout un labrador qui jamais ne sommeille
Vivant dans un carré où il ne peut courir
Il ne sait qu’aboyer à nous abasourdir
Ô personnage haï que son soi-disant maître
Sourd à ces hurlements sous sa propre fenêtre
Qui à mes doléances avait eu le culot
De dire qu’il aimait les cris de son cabot
Quand se promène un chat dont il sent la présence
Ou bien un autre chien, alors c’est la démence
S’agitant dans l’enclos il devient enragé
J’aimerais qu’il finisse un jour par s’étouffer
Mais peut-on en vouloir à cette brave bête
Dont le comportement n’est jamais malhonnête
Celui qui faut blâmer c’est son sot de patron
Qui n’a jamais compris pourquoi il tourne en rond
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