Mélange de titres
D'après un poète
Comme aux âges naïfs, je t’ai donné mon cœur
C’était le soir tombé quand la lampe s’allume
Joyeuse tu étais, moi d’excellente humeur
J’oubliais les soucis, le stress et l’amertume
Et quand le ciel de nuit enfin se dépliait
Que le lierre grimpant le long de la muraille
Dans le vent du matin doucement s’agitait
Mon cœur reprenait vie et chassait la grisaille
Mon âme se mirait dans le bleu de tes yeux
J’ai cru à tout jamais notre joie établie
Je vivais des moments tellement merveilleux
Et pourtant tu n’étais que ma tranquille amie
Si l’ombre est à la nuit le jour est au soleil
L’immobile beauté parée de joliesse
Eternelle lueur, conquête du sommeil
Fut-il ce jour en nous une seule tendresse
Qu’importent les pourquoi, qu’importe la raison
La glycine est fanée et morte l’aubépine
Mais bien d’autres fleurs décorent la maison
Lorsque tombe dehors la neige blanche et fine
Si nos cœurs ont brûlé en des jours exaltants
Dans le calme jardin où plus rien ne bouge
Les brumes et les frimas ont chassé les enfants
Elle est seule à présent l’escarpolette rouge
Les granges et les greniers se sont chargés de foin
Les récoltes sont faites et il reste les chaumes
Les complaintes du soir s’entendent de si loin
Qu’elles ressemblent à la litanie des psaumes
Voilà, le soir tombe, la lune devient or
Disparaissent des yeux les collines boisées
Les arbres du verger se distinguent encore
Mais l’ombre se répand dans le creux des vallées
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 10 autres membres