Marre de la mère Michel
Marre de la mère Michel
Las de mère Michel, du père Lustucru,
De sa vieille chandelle qui la nuit se consume ;
Las de ce petit chat qui n’est jamais perdu,
Et de l’ami Pierrot qui veut garder sa plume.
Marre de Saint-Eloi et du roi Dagobert
Ayant mis à l’envers sa culotte de laine,
De ce petit navire oublié sur la mer
De ces lauriers coupés à la claire fontaine
Ras le bol des cailloux et de ce cantonnier
De cette souris verte et de cette bergère
Du moulin trop pressé pendant que le meunier
S’endort tranquillement, oubliant sa misère
Assez de ces danseurs sur le pont d’Avignon
Qui dansent tous en rond avec les capitaines
Et de ce bon tabac véritable poison,
Marre de ces refrains, de toutes ces rengaines.
(Ce n’est pas vrai, heureusement, j’entends encore de jeunes enfants chanter ces refrain, au moins une tradition qui perdure)
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