Marie-Jeanne
Marie-Jeanne
Marie-Jeanne où es-tu ? Ma demoiselle rousse,
Sur les bords du ruisseau, dans le bois de sapins ?
Dans les champs et les prés au cœur de la cambrousse,
Où bien dans la remise au milieu des lapins ?
Je me souviens de toi, de notre adolescence,
Tes cheveux flamboyants, tes taches de rousseur,
Des yeux malicieux, parfois de l’arrogance,
Et pourtant des élans d’infinie douceur.
Tu étais spontanée et un peu sauvageonne,
Tu aimais te baigner nue dans le ruisseau,
Les manants du hameau t’appelaient la garçonne,
Car tu savais siffler aussi bien qu’un oiseau.
Avec toi j’ai appris à aimer la nature,
Les plantes et les fleurs n’avaient aucun secret,
Tu m’avais invité à vivre l’aventure,
Dans le grenier à foin, un endroit si discret.
Où es-tu maintenant depuis ton mariage ?
Tu dois avoir au moins trois ou quatre marmots,
Es-tu restée fidèle à ton petit village,
Où fleurissent en juin tant de coquelicots.
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