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Les temps changent

D'une femme fatale, elle avait l'arrogance,

Pourtant je me souviens, si douce était sa voix,

Pour elle évidemment, j'étais sans importance,

Madame fréquentait des princes et des rois.

J'admirais son maintien et sa grande élégance,

Je voulais m'imprégner de son parfum discret,

Persuadé qu'un jour j'aurais enfin la chance,

D'attirer son regard sans subir un rejet.

Dans les salons mondains elle était la vedette,

Les hommes l'entouraient et lui faisaient la cour,

Elle aimait arborer sa dernière toilette,

Je la trouvais superbe et tellement glamour.

Le temps s'est écoulé au rythme des horloges,

La dame avait perdu de son rayonnement,

Elle n'entendait plus le moindre des éloges,

Je lui faisais plaisir avec mon compliment.