Les moutons
Les moutons
Sur les sentiers battus par tant d’indifférence,
Sur les chemins perdus où règne l’indécence,
Vont en baissant le dos des troupeaux de moutons,
Menés par des bergers aux appétits gloutons.
Ô pauvre humanité soumise et décadente,
De ton pénible sort tu deviens consentante,
Te voici entravé par de multiples lois,
Attendu par le loup à chaque coin du bois.
Tu es à la merci des rois de la finance,
Des marchands de pétrole à la fortune immense,
Des patrons incorrects et des gouvernements,
De ces politicards, menteurs incompétents.
Le peuple souverain c’est une pâle image,
Son destin est tracé, il est en ballotage,
Il n’est sur l’échiquier, qu’un misérable pion,
Balayé d’un revers s’il n’est pas un champion.
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