Le vieux chêne
Le vieux chêne
Tu étais déjà là au temps de mon enfance,
Je me souviens de toi, de ce tronc vigoureux,
Tu conserves toujours ta superbe prestance,
De te revoir ainsi, combien je suis heureux.
Tes voisins sont partis, ils ont eu moins de chance,
Arrachés, abattus par des vents coléreux,
Tu es seul à présent, et à bonne distance,
Ne viennent plus vers toi, les jeunes amoureux.
Tu restes le témoin comme un livre d’histoire,
Oublié dans le fond d’un immense placard
Tu as gardé en toi l’indicible mémoire
Quand tu étais un roi attirant le regard.
Tu seras toujours là, ô chêne vénérable,
Quand je serai parti pour un autre horizon,
Mais je viendrai te voir au retour d’un voyage
Quand tu seras feuillé, à la belle saison.
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