Le hameau perdu
Le Hameau Perdu
Les murs du vieux château, les toits de la chaumière
Paysage figé dès que l’hiver est là
Fenêtres éclairées d’une étrange lumière
Des ombres profilées, fantômes d’au-delà
Ici flotte un parfum des journées de naguère
Un calme reposant qui ressemble à la mort
Les derniers survivants sont tous au cimetière
Et ce hameau perdu vit dans un triste sort
Le vent pleure d’ennui et gémit de misère
Les rues sont dépavées de mauvaise intention
Au somment du fronton grimace la chimère
Les arbres fatigués font la génuflexion
Le soleil pâlot n’a plus rien à y faire
Ses rayons se diluent dans un halo discret
Dans le petit chemin devenu solitaire
Des lauriers agités se meurent en secret
Le pont enjambe encor le lit de la rivière
Son parapet moussu n’a plus d’utilité
Il a déjà perdu une première pierre
La prochaine sera celle du condamné
Les murs du vieux château s’effondrent en poussière
La maison du gardien a perdu ses carreaux
Au sommet du clocher le coq est en prière
Il n’est plus maintenant qu’un perchoir aux oiseaux
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