Le soir venu
Le soir venu
Souvent, le soir venu, sur mon vieux banc de chêne
Je viens me reposer oubliant les tracas
Je vide mon esprit le regard vers la plaine
Un plaisir infini que je ne manque pas
Au fond, les peupliers qui bordent la rivière
Comme un rideau épais masquant les bas quartiers
Plus loin, les mamelons sont encore en lumière
Eclairés de rayons qui seront les derniers
Porté par le zéphyr, arrive un son de cloche
C’est l’angélus du soir qui marque le déclin
Je ne distingue plus le grand bois de la Roche
Bientôt ne restera que la vue du jardin
Devant ce doux tableau mon âme vagabonde
Je remonte le temps, redeviens un enfant
Quand je pensais vraiment que s’arrêtait le monde
Tout au bout du chemin juste avant le tournant
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