Le Port de l'Angoisse
Le port de l’angoisse
Dans la rue rien ne bouge
Le port s’est endormi
Seule une enseigne rouge
Clignote dans la nuit
Sur les quais le silence
Il n’y a plus de vent
Un canot se balance
Doucement, doucement
Se sont tues les sirènes
Des gros cargos rouillés
Prisonniers de leurs chaînes
A tout jamais mouillés
Reviennent les fantômes
Des marins disparus
Dans d’étranges monômes
Aux râles entendus
La nuit étend son voile
Sur le ponton désert
Ne brille qu’une étoile
Tout au loin sur la mer
C.C.
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