Le Loup et la Vipère
Le Loup et la Vipère
Un loup mourant de soif vint se désaltérer
Un beau jour de printemps au bord d’une rivière
Avançant le museau avant de se pencher
Il aperçut nageant dans l’onde une vipère
-Si je trempe mon nez près de cet animal
Il va c’est évident s’approcher et me mordre
Je tiens trop à la vie, c’est mon seul capital
Comment l’en empêcher, j’ai l’esprit en désordre
La vipère apeurée soudain se redressait
Sifflant nerveusement, elle agitait la tête
Car la crainte du loup pour sa race existait
Les légendes d’antan sont toujours à la fête
Si les deux animaux connaissaient la raison
De cette aversion, de cette répugnance
Ils seraient bien surpris qu’en aucune façon
Ils ne devraient avoir une telle prudence
Chez les hommes combien ne peuvent s’estimer
Imaginant à tort qu’ils ne sont qu’adversaires
S’ils comprenaient enfin qu’au lieu de s’affronter
Ils seraient plus heureux se considérant frères
C.C.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 10 autres membres