La ville étouffe
La ville étouffe
La ville étouffe dans ses rues
Et perd la tête aux carrefours,
Ce sont des vagues continues
D'engins bruyants jour après jour.
Sur les trottoirs c'est la cohue
D'êtres humains tristes et falots
Se bousculant sans retenue
Ils ressemblent à des robots.
La ville a peur dans ses coins sombres
Où rôdent des loups dangereux
Ils se cachent comme des ombres
Pour agresser les malheureux
Le bruit des moteurs, des sirènes
Sont devenus assourdissants
Ils sont la source de migraines
Pour les badauds et les passants.
La ville a perdu la boussole
Comme un radeau sur l'océan
Elle est malade et devient folle
Ce qui l'attend, c'est le néant.
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