La vieille charrue
La vieille charrue
Rouillée de tous ses fers et privée de son soc
Se meurt dans les orties une vieille charrue
En service elle était solide comme un roc
Elle est abandonnée et loin de toute vue
Elle a pourtant creusé d’innombrables sillons
Dans le limon léger, les terres argileuses
Tirée par deux ou trois courageux percherons
Dirigée par un homme aux grosses mains calleuses
Elle tranchait le sol, bousculait les cailloux
En automne, au printemps quand venait le redoux
Elle était un outil utile, indispensable
La voici maintenant oubliée de l’humain
Avec ses souvenirs sans aucun lendemain
Adieu vieille charrue ô combien respectable
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