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Juillet 1915

La 128^ème division entre en ligne sur le secteur ouest, ordre est donné de ne plus reculer, une attaque générale est programmée pour le 12 juillet. Quelques canons de gros calibres viennent aussi d’arriver mais, le temps de procéder aux réglages, l’attaque est reportée au 14 juillet, c’est aussi une date symbolique et le général Sarrail sait que les troupes seront galvanisées ce jour-là. Les préparatifs ne passent pas inaperçus en face, un prisonnier dévoile l’intention de l’ennemi d’attaquer le 13, du Four-de-Paris à Vauquois. En effet, le 13 au petit matin, l’artillerie allemande pilonne les lignes de tout le secteur. Le commandement français décide de faire monter les réserves et de les diriger, le cas échéant vers l’endroit le plus vulnérable. Avant midi, les Allemands attaquent violemment, notre première ligne cède après un matraquage d’obus de tous calibres puis sous les coups de boutoir des fantassins. Le secteur de la Haute-Chevauchée est le théâtre de violents combats, le chemin, ancienne voie romaine est convoité.  Les réserves viennent à la rescousse, avec une grande mobilité, si bien que des contre-attaques rapides et tranchantes désorganisent les assauts de l'ennemi. Les obus à gaz sont de plus en plus nombreux mais les soldats se protègent avec des masques et ils supportent. Jusque tard dans la nuit, les combats se poursuivent, avec des gains de terrain minimes pour les Allemands mais au prix de lourdes pertes. Côté français, le bilan est lourd aussi, certaines unités ont perdu plus d’un tiers de combattants, les officiers payant un lourd tribut.