Au temps des cinés de quartier
Au temps des cinés de quartier
Au temps des cinés de quartier,
Quand j’étais jeune et téméraire,
M’appartenait le monde entier
J’étais cow-boy, indien, corsaire.
Sur le juke-box des cafés,
On écoutait les ritournelles,
Beatles et Johnny Halliday,
Qui faisaient hurler les donzelles.
Le baby-foot et le flipper,
Nous attiraient comme des mouches,
On passait des soirées d’enfer,
Avec des filles peu farouches.
C’était chewing-gum, c’était coca,
C’était aussi la cigarette,
C’était le rock et la samba,
C’était le foot et la buvette.
Que de bagarres dans les bals,
Pour un regard, une parole,
Ce n’était pas dans le journal,
C’était une simple babiole.
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