A moi Verlaine, Hugo !
A moi Verlaine, Hugo !
A moi Verlaine, Hugo ! Les poètes sont fous
La poésie se meurt les vers deviennent mous
Au secours ! Mon Dieu ! On lui coupe la gorge !
Justice ! Juste ciel ! Quel avenir on forge !
Qu’est-elle devenue ? Je veux la retrouver
Mais où se cache-t-elle ? Qui veut la torturer ?
Les tercets sont boiteux, les quatrains en dentelle
Les rimes en lambeaux que la vie est cruelle
Rendez-moi mes sonnets je vais mourir sans eux
De grâce ayez pitié ! Je suis trop malheureux
J’ai perdu la raison, je souffre, je divague
Je suis comme un bateau dans le creux de la vague
Aux larmes citoyens ! Rameutez les bourreaux
Les cuistres béotiens pendez-les aux bouleaux
Qu’on prépare déjà les cordes et la potence
Que roulent les tambours pour l’ultime cadence
Au voleur ! Au voleur ! A moi Vigny, Rimbaud
Pour tous les mécréants ce sera l’échafaud
Qu’ils soient décapités sur la place de Grève
Ecartelés, roués, pour eux aucune trêve
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