Orage !
Orage !
Orage ! Ô brume ! Ô pluie ! Ô sale temps pourri
Ne suis-je donc mouillé que pour vivre l’ennui
Et ne suis-je rouillé dans ta verte campagne
Que pour tant regretter le vent de ma Bretagne
Mes pieds qui tant de fois sur de jolis chemins
Se trouvaient bien au sec, marchant avec entrain
Les voici maintenant pataugeant dans la boue
Alors qu’ils n’aiment pas le froid ni la gadoue
Ô cruel souvenir de jours ensoleillés
Sans le moindre nuage au ciel illuminé
Me voici détrempé au milieu d’un déluge
Sans pouvoir m’abriter bien loin de tout refuge
Faut-il que je sois sot d’avoir voulu sortir
Alors que l’air ambiant se mettait à fraîchir
Pourrais-je profiter d’une courte accalmie
Mais le ciel est bouché sans aucune éclaircie
Je vais me ramollir, fondre et me diluer
Dans le cours du ruisseau qui vient de se former
Ah ! Si j’avais pensé à prendre un parapluie
Je serais à l’abri - quelle triste sortie !
C.C.
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