Le renard et le coq
Le renard, le coq et la volaille
Perché sur un poteau, un coq était en guet,
Il avait vu de loin, d’un renard le panache,
Il voulait prémunir ce vaillant coquelet,
Ses femmes, ses enfants du canidé bravache.
L’animal approchait, doucement et sans bruit,
Il voulait profiter d’un effet de surprise,
Il était à deux pas du grand perchoir fortuit,
Il avait repéré une géline grise.
Le coq voyait de près l’ennemi carnassier,
Puis il voulait crier, avertir la volaille,
Mais son cocorico restait dans le gosier,
Un réflexe fâcheux quand la peur vous tenaille.
Le canidé rusé pénétrait dans l’enclos,
Attrapait par le cou la plus belle poulette
Et filait prestement insensible aux sanglots
D’une vieille maman dont c’était la fillette.
Il ne faut pas compter sur un seul protecteur,
Quand survient le danger il est inefficace,
Pour ne pas succomber au cruel prédateur,
Mieux vaut se protéger par une carapace.
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