Le pays de la peur
Le pays de la peur
C’était dans un pays à l’éternel hiver,
Où tous les sentiments venaient de disparaître,
Un ancien paradis devenu un enfer,
Dirigé par un fou qui se disait le maître.
Le peuple était brimé, asservi, affamé,
Celui qui protestait, qui se montrait rebelle,
Etait sans un procès, condamné, enfermé,
On disait que sa mort était accidentelle.
Des êtres malfaisants suivaient le dictateur,
Des robots formatés sans aucun état d’âme,
Féroces et cruels, ils semaient la terreur
Au nom de ce Satan à la pratique infâme.
Et chacun avait peur, même de son voisin,
Régnait la suspicion, un climat détestable,
Les femmes, les enfants, marqués par le destin,
Souffraient de mille morts, c’était insoutenable.
Devant ce drame humain, beaucoup fermaient les yeux,
Dans les autres nations, c’était l’indifférence,
Pourtant se révoltaient des hommes courageux,
Quelques despérados qui avaient pris conscience.
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