Le financier et le savetier
Le financier et le savetier
Qui se souvient encor de cette galéjade
D’un savetier joyeux qui sans cesse chantait,
Jalousé d’un voisin, financier maussade
Recevant cent écus, alors il déchantait.
L’artisan avait peur de perdre sa fortune
C’est ce que prétendait l’auteur de ce récit,
Il perdait le sommeil veillant au clair de lune
Sur son petit trésor et perdait l’appétit.
Mais en réalité ce n’était qu’une fable
Avec ces cent écus le manant achetait
Un superbe piano, acajou véritable
Et du matin au soir, il s’en accompagnait.
Le voisin fatigué ne savait plus que faire,
-Je vais lui demander de me rendre l’argent
Ce maudit instrument il devra s’en défaire
Je vais le menacer d’un emprisonnement.
Le savetier rusé trouvait une parade,
-Donnez-moi mille écus, je quitte le quartier
J’irai beaucoup plus loin jouer ma sérénade.
Un compromis coûteux qu’acceptait le banquier.
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