Le chien et la puce
Le chien et la puce
Quoi de plus dérangeant pour un chien qu’une puce
Tommy le labrador vraiment la détestait
Quand étant sur sa peau que sans cesse elle suce
Il était mécontent et se manifestait
Avec sa grosse patte, énervé le pataud
Se grattait le nombril, cette partie du ventre
Que la puce appréciait tellement il est chaud
Elle avait ses quartiers, se calant bien au centre
Une puce un beau jour, quelque peu curieuse
Voulut changer d’endroit pour d’autres horizons
La voici en chemin cette capricieuse
Vers la truffe du chien de bonds et de rebonds
-Je pense à mes deux sœurs, qui sont restées sur place
Alors qu’ici c’est beau, que le sang est meilleur
Je suis comme une star, mieux que dans un palace
Ca en devient lassant une douce torpeur
Tommy était surpris, n’ayant pas l’habitude
De sentir sur son nez un insecte suceur
N’ayant aucune envie d’une mansuétude
Il chercha un moyen de chasser l’imposteur
Avisant le bassin où nageaient quelques carpes
Il s’approcha du bord et trempa son museau
Surpris le visiteur qui jouait les satrapes
N’eut pas le temps de fuir et il plongea dans l’eau
Une carpe goulue le goba sans partage
Ainsi finit la vie de ce jeune piqueur
Qui, s’il était resté avec son entourage
Aurait pu profiter de la douce chaleur
Quand on est bien chez soi pourquoi quitter la place
S’imaginer qu’ailleurs serait le paradis
C’est une illusion, une image fugace
Combien se sont trompés et d’autres seront pris
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