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Le candidat Machin

Aux mots les plus idiots, l’orateur s’abandonne,

Lapsus, égarement, sa sottise résonne,

Alors que le public, subjugué, envoûté,

Approuve bêtement à l’unanimité.

Des plaines de l’Artois aux monts des Pyrénées,

Le candidat Machin fait de longues tournées,

A chacun promettant un coin de paradis,

Du bonheur, du travail et la fin des taudis.

Il va rendre la paix  aux quartiers difficiles,

Ils deviendront ainsi des endroits bien tranquilles,

Avec lui plus d’ennuis de circulation,

L’air sera assaini, adieu la pollution.

Mais ses jolis discours ne sont que des salades,

Il n’a aucun pouvoir quand les temps sont maussades,

Il est à la merci des lobbys, des banquiers,

Ce n’est qu’un instrument aux mains des financiers.