La foule des humains
La foule des humains ondule, bruisse et gronde
Traversant les déserts par des pistes sans fin
Elle avance en suivant les mouvements du monde
Sans répit et poussée par le vent du destin
Recherchant le soleil, un rayon de lumière
Elle suit des chemins en quête du bonheur
Soulevant au passage quelques grains de poussière
Qui retombent plus loin, sans gloire, sans honneur
Elle est un courant d’air, un nuage éphémère
Quelques gouttes de pluie noyées dans l’océan
Elle est depuis toujours retenue prisonnière
Dans le goulot étroit d’un sablier géant
La foule des humains est entrée dans la ronde
Et danse en oubliant la fureur des canons
Depuis San Francisco aux iles de la Sonde
La terre est secouée de terribles frissons
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