La complainte de l'arbre
La complainte de l’arbre
Un oiseau s’est perché sur ma plus haute branche,
C’était un clair matin au début du printemps,
Il avait revêtu ses habits du dimanche,
Gilet bleu et doré dans les couleurs du temps.
Son chant mélodieux attirait une oiselle,
Venait de se former un beau duo d’amour,
C’était pendant des mois, rien qu’une ritournelle,
Du matin au réveil jusqu’à la fin du jour.
Ils avaient fait leur nid au milieu du feuillage,
Abrité du soleil, de la pluie et du vent,
Vinrent des oisillons au joyeux babillage,
Et je les protégeais affectueusement.
Mais voici que l’hiver, j’ai subi l’élagage,
Je ne suis qu’un moignon, je me sens presque nu,
Les oiseaux désirant concevoir un ménage,
Ne viendront pas chez moi, oh que je suis déçu !
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