L'avant-garde de l'hiver
L’avant-garde de l’hiver
Le vent souffle déjà l’hiver
Balayant la plaine endormie
Les bois perdent leur habit vert
Ils changent de physionomie.
Se fanent les dernières fleurs
Dans un jardin en décadence
S’estompent aussi les senteurs
Triste devient son apparence.
Se taisent les petits oiseaux
Bien abrités dans la charmille
C’est un concert de vieux corbeaux
Qui évoluent en escadrille.
Le vent annonce les frimas
Dans le village qui grelotte
Une cloche sonne le glas
D’un automne qui s’escamote.
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