Au jardin désespoir
Au jardin désespoir
Au jardin désespoir où fleurit la tristesse,
Il a cueilli la fleur au parfum envoûtant,
Cette odeur provoquait une profonde ivresse,
Qui l’emmenait au loin sur les ailes du temps.
Il franchissait la mer, porté par les nuages,
Survolait un pays à l’immense désert,
Il découvrait le monde et tous ses paysages,
Bercé par les accords d’un étrange concert.
Le soleil était bleu et la lune écarlate,
Des étoiles d’argent éclairaient son esprit,
Un orchestre jouait la dernière sonate,
D’un Mozart chevelu, vêtu d’un manteau gris.
Il planait dans les airs, traversant les mirages,
Plus souple que le vent, plus léger que l’oiseau,
Il mettait des couleurs au profond des orages,
Maniant avec bonheur un énorme pinceau.
Et puis il retombait brusquement sur le sable,
Au milieu de serpents, mygales et scorpions,
Le soleil était noir, la lune insupportable,
S’éteignaient sous ses yeux, lumières et lampions.
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